Un collectif pour faire entendre les voix des Socio-Professionnels
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En 2021, Equistratis a fait la lumière sur des chiffres et des faits non communiqués et décisifs pour l’avenir de la Filière :
- Près de 600 Ecuries au Trot avec un effectif de 7600 chevaux à courir sont aujourd’hui en extrême précarité, suite à l’absence de mesures adaptées pour les soutenir face à la crise du covid.
- La restructuration de la Filière fondée notamment sur une mutualisation des fonctions centrales des Sociétés Mères et du PMU n’a toujours pas été entreprise.
- La réduction des coûts de fonctionnement de l’Institution hippique qui est l’une des voies incontournables de réforme, vient principalement du PMU et très peu des Sociétés Mères (20% contre 2% depuis 2017).
- L’achat de l’immeuble THEMIS à un prix supérieur de plus de 20 millions € au prix affiché avant la pandémie du covid, pose question tant sur le coût de l’opération que sur la forme puisque les comités des Sociétés Mères n’ont pas été consultés.
- Des projets de modifications du règlement intérieur et des statuts de la SECF qui visent à réduire la transparence et à ouvrir la porte à des sanctions en cas d’expression publique de désaccord avec la gouvernance…
Parce que les déséquilibres actuels ne sont pas tenables :
- Avec une répartition de la valeur ajoutée de la Filière très inéquitable, en défaveur des Socio-Pro (24%) contre 38% pour les Sociétés Mères et 38% pour l’Etat, la perte de revenus cumulée suite à la baisse des Encouragements depuis 2017 est de 350 millions €.
- Avec des ressources en baisse régulière, fragilisant les perspectives de retour Filière et donc des revenus des Socio-Pros :
- Le mix produit, à savoir la répartition des enjeux entre les paris a continué à se dégrader : le Simple qui a une marge deux fois inférieure à celle du Quinté, représente aujourd’hui plus de 40% des enjeux contre 16% pour le Quinté.
- Le mix origine, à savoir la répartition entre le offline, l’international et le online, s’est, lui aussi, dégradé : Le offline qui représente 86% du PBJ a baissé de 20% depuis 2011. Or, le online et l’export ont une rentabilité bien plus faible.
En 2022, une de nos priorités de notre think-tank sera de mettre la pression sur l’Institution afin de stopper la fragilisation des Socio-Pros qui conduit à une baisse du nombre de partants et de la qualité des courses.
MERCI POUR TOUS VOS TEMOIGNAGES DE SOUTIEN !
