Les réactions de Messieurs Hürstel et Resplendy-Bernard aux propositions d’Equistratis témoignent :
-de leur refus à reconnaître leurs erreurs de gestion,
-de leur incapacité à mettre en place une autre stratégie.
Cela n’étonnera personne. Puisque nombreux sont ceux à en avoir déjà fait l’expérience.
Nous publions sur notre site www.equistratis une réponse à leurs propos qui développent des raisonnements faux et occultent la réalité des chiffres.
--C’est ainsi que nous confirmons les chiffres communiqués par Equistratis dans son rapport et en apportons de nouveaux en complément qui figurent dans les rapports financiers du PMU, du Trot et de France Galop.
Nous ré-affirmons également que, en cumul depuis 2010, les pertes dues aux paris sportifs et au poker infligées aux Sociétés Mères sont de 115 M€, ce qui représente plus du tiers de leur déficit.
Les risques de cessation de paiements pesant sur les deux Sociétés Mères et à travers elles, sur les comptes et l’activité des socio-professionnels sont tels qu’il est urgent que ces derniers se mobilisent pour réclamer une transparence sur les comptes du PMU, de France GALOP et du TROT.
Cela est vrai pour les paris sportifs et le poker, mais aussi pour bien d’autres, tels que les paris à l’international et l’augmentation supersonique des parieurs professionnels à l’étranger (+ 50% en 1 an) qui conduisent aussi à s’interroger sur les contrats liant les opérateurs étrangers au PMU.
--Quant aux propositions de gouvernance (pôle de pilotage, délégué interministériel, comptabilité analytique …), les propos de Xavier Hürstel et Alain Resplendy Bernard sur notre plan de redressement de la filière hippique, en confirment l’urgence.
Les Sociétés Mères sont certes représentées au conseil d’administration du PMU, mais elles n’ont plus depuis longtemps voix au chapitre concernant les choix et le contrôle des voies de développement. Afficher la validation des membres du Conseil d’administration pour témoigner de la crédibilité de leur choix stratégique est une attitude peu courageuse.
Mais puisqu’il en va ainsi, et parce que la filière est désormais en danger et avec elle l’organisation qui fait l’excellence de l’élevage français, c’est l’ensemble du conseil d’administration du PMU qui devra répondre des conséquences d’une éventuelle cessation de paiement.
Le 26 juillet 2017, Equistratis
