Agé de 20 ans, je suis, comme la plupart des lecteurs de cet article, passionné de courses de trotteurs.
Souhaitant en faire mon futur métier, je suis actuellement employé aux Etats-Unis dans une écurie pratiquant cette activité.J’ai aussi eu la chance d’évoluer dans des structures suédoises et françaises. Durant chacune de ces expériences, j’ai côtoyé des hommes et femmes passionnés de chevaux. Purement et simplement.
Dans le terme « passion », j’entends une admiration sans égale pour ces équidés qui sont devenus de réels bolides de courses, qu’on peut tout à fait qualifier « d’athlètes »au même titre qu’un footballeur, tennisman, judoka ou autres.Nous, passionnés, prenons un plaisir évident à regarder les performances de nos sportifs au quotidien.
Malheureusement, aujourd’hui, nos hippodromes sont souvent vides, trop vides, et la Française des Jeux s’apprête à monopoliser une grande partie des paris en ligne. Nous sommes actuellement dans une période cruciale quant à l’évolution de la filière équine. Non seulement celles des courses hippiques, mais aussi de toutes les autres magnifiques disciplines équestres que proposent nombres de professionnels.
Il est peut-être temps que tous ensemble, tous acteurs de cette filière, nous proposions des solutions viables, saines et à long terme pour notre avenir.
Mondialisons davantage les courses de trot. Créons un circuit international où les meilleurs trotteurs du moment se confrontent régulièrement. Créons des centres équestres adaptés aux courses de trot ou de galop pour jeunes. Ces mêmes jeunes ayant pour idoles Jean-Michel Bazire, Christophe Soumillon, David Cottin…
Faisons de notre discipline, les courses hippiques, une discipline olympique ! Nos confrères du CSO et CCE nous ont prouvé les bienfaits de leurs médailles… Démocratisons et innovons notre sport. Donnons aux novices des repères, l’envie de s’y intéresser.
Les émotions que procurent une démonstration de Bold Eagle à Vincennes, une consécration de Trève à Longchamp, un exploit de Mid Dancer à Auteuil sont uniques et indescriptibles. Rêver, c’est cela qui permettra à notre filière de se développer et d’aborder sereinement l’avenir.
Faisons, entre générations, professionnels et continents, rêver une nouvelle clientèle.
Venons nombreux ce mercredi 29 mars 2017 à Paris manifester pour notre sport !
Théo Marzelière
